LA VILLE ARCHIPEL






La ville-archipel, en intégrant une nature régénérée et spontanée, dans une cohabitation harmonieuse avec l’urbain, permet à l’homme de se reconnecter à un environnement vivant et dynamique. Ce modèle promeut une nouvelle forme d’urbanisme, où l'homme devient acteur de la régénération écologique et sociale de son environnement. Il invite à une immersion dans des espaces où cette nature, dans toutes ses dimensions et ses dynamiques, s’émancipe de son simple rôle de décor sous contrôle pour jouer un rôle fondamental dans le processus de construction de la ville et du lien social.
La nature régénérée, dans ce modèle, ne se limite pas à des parcs ou à des espaces verts conventionnels, mais inclut une démarche active de réparation et de renaturation des sols, de renforcement de la biodiversité et de soutien aux écosystèmes locaux. Ce modèle s’inscrit dans une dynamique où l'homme n’est plus un acteur extérieur à la nature, mais un cocréateur de cette ville-archipel en interaction avec des processus écologiques, naturels et spontanés.
Des exemples existent dans le monde. A Vancouver, le développement de "greenways" a permis de créer des corridors écologiques reliant différents quartiers, favorisant ainsi la régénération des espaces naturels, tout en créant un réseau de mobilité douce.
A Saint-Julien-en-Genevois, à Evry, Lille et Villeneuve d'Ascq, dans le Val du Fontenoy et à Iquitos au Pérou, à Massy, Lagny ou encore Gennevilliers, nous avons cherché à créer ce nouveau rapport de la ville à la nature, à son socle géographique et sa géologie, au vivant. Nous avons cherché à créer la ville-archipel.


